#Microbiote #sport #santé intestinale #axe intestin-cerveau #kinésiologie #Brain Gym
Pas besoin d’être un grand sportif pour constater le bienfait d’activités physiques sur notre moral. Vous avez tous constaté le bénéfice d’une marche ressourçante.
A l’inverse, quand vous êtes trop sédentaire, "vous ruminez, vous brassez les émotions négatives sans les faire circuler". Cet état émotionnel peut impacter la qualité de votre microbiote et votre santé intestinale. Et si vous instauriez du mouvement pour améliorer cet axe intestin-cerveau au bénéfice d’un confort intestinal et mental ?
J'initie ici un premier post d'une série sur les découvertes récentes de l'axe intestin-cerveau et l'axe intestin-muscle au bénéfice de notre bien être, notre santé intestinale et de nos capacités physiques.
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Si vous avez entendu parler de l’axe-intestin cerveau, vous comprenez qu'une hausse de bonne humeur est bénéfique à votre intestin et votre flore intestinale. Cet effet est bidirectionnel. Comment? Votre cerveau et votre intestin communiquent via votre système nerveux que l’on appelle ‘entérique’ (tapissant votre épithélium intestinal) et via des messagers qui empruntent la circulation sanguine.
Oui, le mouvement est bénéfique pour votre confort intestinal. C’est avant tout mécanique, mais aussi énergétique, physiologique et fonctionnel. C'est encore une fois un dialogue dans notre corps, des messagers qui circulent. D’une part, en bougeant le corps, vous libérez les hormones du bien être : la sérotonine (antidépressif naturel), les endorphines (hormone du plaisir), l’ocytocine (hormone du bonheur), la dopamine (hormone de la satisfaction) vers plus de positivité, de confiance, de sécurité, d’enthousiasme et de joie. Vous régulez aussi les hormones de l’appétit (leptine et glucagon, via le microbiote) et des troubles de l’humeur et du stress (cortisol).
Selon une étude de l’Université de Cork (Irlande) quant à l'impact de diverses activités sportives à intensité variable, sur le microbiote intestinal des athlètes. Il en ressort que le sport module la composition du microbiote.
Par exemple, certaines bactéries ‘amies’ comme Bifidobacterium, Lactobacillus (bactérie lactique), Prevotella et Faecalibacterium prausnitzii (une bactérie protectrice contre les inflammations intestinales) sont plus abondantes dans le groupe « contraction musculaire faible/besoin d'oxygène élevé ». La pratique sportive modulerait aussi les fonctions de ces bactéries intestinales chez les athlètes. Cela s'explique car l’activité physique via la contraction musculaire et la consommation d’oxygène induirait des changements bénéfiques dans le profil et la fonction du microbiote intestinal, justifiant les bénéfices de l’exercice physique pour la santé.
Dans le même sens, j’ai pu observer lors de mes études de cas pour mon mémoire de kinésiologie que :
l’exercice physique soutient la santé intestinale lors de période de stress (changement professionnel).
cet équilibre intestinal est instable chez des sportifs qui arrêtent le sport.
En pratiquant des exercices de kinésiologie et de Brain Gym, les personnes sédentaires retrouvaient - la motivation et la vitalité pour reprendre une activité physique (sport, marche, danse...) - certains constataient une amélioration de leur confort intestinal.
La pratique de la kinésiologie et de Brain Gym avec travail de mobilisation structurelle et fonctionnelle (d'exercices énergétiques ou d'allongement, soin cranio-sacré, équilibration musculaire et énergétique) ou un accompagnement dans la gestion du stress, ont soutenu le confort intestinal des personnes : vous l'avez compris, en lien avec l’axe intestin-cerveau :)
’Par le mouvement, vous intégrez les différentes ressources du corps pour soutenir notre humeur, nos émotions, notre potentiel cognitif, notre physiologie, nos performance sportives mais aussi notre sphère digestive.
Je vous invite à venir me rencontrer pour une séance en kinésiologie ou un atelier de Brain Gym pour retrouver la motivation et la vitalité
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- Mon prochain atelier '‘Vitalité et motivation par le mouvement’ aura lieu le mercredi 30 novembre de 14h à 15h sur réservation et le samedi 3 décembre de 10h à 11h
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Références bibliographiques que je vous conseille :
1- O’Donovan CM, Madigan SM, Garcia-Perez I, et al. Distinct microbiome composition and metabolome exists across subgroups of elite Irish athletes. J Sci Med Sport. 2020; 23(1):63-8.
2- https://www.gutmicrobiotaforhealth.com/fr/qui-aurait-pu-deviner-que-le-sport-avait-un-impact-sur-notre-microbiote-intestinal/
3- Petersen et al. Community characteristics of the gut microbiomes of competitive cyclists. Microbiome (2017).
Le thème de mon prochain article sera ‘Les athlètes auraient ils un microbiote de compétition ?’
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